« L’UPPERCUT DU SOL n’est pas l’enregistrement d’un match de boxe, mais une création sonore qui s’appuie sur une exploration sonnante de la Soucoupe, audacieux équipement sportif construit après-guerre sur des marécages au bord de l’Atlantique à Saint Nazaire.
C’est aussi une première étape formelle dans la recherche d’un vocabulaire commun avec une chorégraphe, un clarinettiste et un compositeur. »

Enregistrements réalisés à Saint-Nazaire en août 2020 dans la salle La Soucoupe 47.27126212610346, -2.2294031869721453, en janvier 2021 dans le Parc Paysager 47.27184658827148, -2.224047510454406

La composition L’UPPERCUT DU SOL a été produite par
Athénor, centre national de création musicale et Plateforme Múa

www.athenor.com
www.ciemua.fr

Mars 2021

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Avec Athénor, centre national de création musicale et la Plateforme Múa, Fabrice Arnaud-Crémon, clarinettiste, Christophe Havard, compositeur et Emmanuelle Huynh, danseuse-chorégraphe, performent et captent les sons sur l’ancien « Grand Marais » de Saint-Nazaire, transformé après guerre en espace de détente et d’activités sportives.

Ce travail est une continuation à la fois d’une création électroacoustique et instrumentale du duo Fabrice Arnaud-Crémon et Christophe Havard, « Nom de code : Villa B » et d’un laboratoire phonographique en partenariat avec la Chaire de recherche du Canada - Dramaturgie sonore au théâtre, auquel Emmanuelle Huynh et Christophe Havard ont participé.

À partir des sons captés, d’un vocabulaire de gestes chorégraphiques et de l’écriture instrumentale, les trois artistes se donnent comme objectif la création d’un spectacle de type « concert étendu » qui sera créé au festival Instants Fertiles en décembre 2021.

Une première rencontre des trois artistes eu lieu à l’intérieur de la Soucoupe, salle omnisports à l’architecture futuriste construite après guerre sur les anciens « grands marais » de Saint-Nazaire remblayés avec les débris d’une ville presque entièrement détruite. Durant deux journées, les artistes ont à la fois interprété une composition réalisée pour l’occasion « Leslie progression * » et improvisé avec l’espace et les références du lieu liées au sport. À distance ou dans des jeux de corps à corps, les mouvements sonores et chorégraphiques ont été captés par une prise de son dynamique, voulant ainsi faire entendre l’effleurement d’un geste à la fois sensible et athlétique.
Une seconde rencontre eu lieu dans le parc paysager et une troisième fera l’objet d’une exploration dans la maison du compositeur, située en face la Soucoupe, de l’autre bord du parc paysager.

* Conçue pour la rencontre dans la Soucoupe, « Leslie progression » est une composition de Christophe Havard à quatre voix pour clarinette basse. Chaque voix jouée est diffusée à distance sur une enceinte portée et mise en mouvement par la chorégraphe. Le preneur de son, dans des jeux de mouvements dynamiques, enregistre le son de l’enceinte révélant ainsi l’espace du lieu et des effets de type doppler générés par la vitesse de tournoiement du haut-parleur.


La participation en mai 2021 au Colloque « Geste(s) sans bord » proposé par la Chaire de recherche du Canada en dramaturgie sonore au théâtre, constitue une étape intermédiaire de ce projet. Sous la forme d’une composition électroacoustique, « L’uppercut du sol », Christophe Havard mêle des premiers sons captés durant les performances dans la soucoupe et le parc paysager, avec des sons électroniques et la lecture par Frédéric Béchet d’un texte original.
radiogestessansbord.com/site-en-construction/

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